Née à Shawinigan, Roxanne Lacourcière est passionnée d’art depuis toujours. Très jeune, elle prend des cours de dessin à la bibliothèque municipale, avant de se tourner vers la peinture.

Jeune adulte, elle plonge complètement dans sa passion en complétant un DEC en communication, arts et littérature, suivi d’un baccalauréat en arts plastiques à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Puis, elle réfléchit et approfondit ses connaissances sur le féminisme pour peaufiner son art à la maîtrise en arts visuels de l’Université Laval.

Avant même de terminer ses études, elle a déjà la fibre entrepreneuriale, elle rêve d’une boutique où elle pourrait penser, fabriquer et vendre ses créations. Si elle commence par travailler le bois, comme elle a si souvent vu son père le faire, le naturel la rattrape au galop, elle ne peut pas le nier, ses recherches sur les femmes font partie intégrante de ce qu’elle est et elles se ressentent dans son travail.

C’est enfin en 2016, qu’elle fonde Les Chinoiseries, compagnie au travers laquelle elle laisse libre cours à l’imagerie qu’on lui connaît derrière ses petits coups de pinceaux et ses broderies contemporaines.

Depuis, elle a collaboré avec la microbrasserie Le Broadway, a été récipiendaire d’une bourse du CALQ territoriale et a participé à de nombreux autres projets primés à Shawinigan, les derniers en liste, Soeurs, la revitalisation de la murale des quartiers Saint-Marc et Christ-Roy ainsi que la murale intitulée La ligne, dans le cadre de la sixième édition d’Interzone.

Est-ce possible de dissocier Roxanne Lacourcière l’artiste et Roxanne Lacourcière la propriétaire de Les Chinoiseries? Difficile à dire!

Crédit photo: instants.info